C'est avec un plaisir incommensurable que l'on retrouve la
chanteuse-auteure-compositrice-interprète-musicienne-coach-artiste-activiste-poétesse-.....
Bref, vous l'aurez compris, on est hyper contents de retrouver Zazie, de retour avec "Speed"!
Plusieurs cordes à son arc donc, mais c'est surtout sur celles de sa voix et de sa plume qu'elle a pu compter sur ses 26 années de carrière ! Après des méandres dans le monde insoupçonné du mannequinat, la parisienne bobo panse les siens en composant de superbes mélodies portant des textes si bien ciselés. Citons entre autres : "Zen", "Un Point C'est Toi", "Au Diable Nos Adieux", "Les Meilleurs Ennemis", "Chanson D'Ami", "A Ma Place", "Si J'Etais Moi", "J'Envoie Valser", "Rue De La Paix", "Lola Majeur", "J'Aime J'Aime Pas", "Sur Toi" jusqu'à son véritable dernier succès "Je Suis Un Homme"...
Car depuis 2008 et son "Zest Of" en guise de paraphe, on pensait Zazie arrivée à bout de souffle. Ses opus suivants ("7" en 2010, "Cyclo" en 2013 ou le contradictoire "Encore Heureux" en 2015) ont des airs brouillons, déserts inachevés, bouillonnants de vers mais les endroits demeurant brouillardeux.
Heureusement arrive... le grand "Speed".
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"Tu vibres encore. Tu vibres encore.
Allez, debout, allez, sors.
Je te sens battre au fond de moi.
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Retour à l' "Essenciel"comme est nommé le nouvel opus de la belle à la voix éveillée. Un éveil vibrant, un éveil salutaire. Le son va crescendo tout au long de ces 3'30 où l'on se sent funambule comme suspendu au fil de sa voix tremblante mais droite et d'une mélodie au piano touchante, tantôt lancinante tantôt enivrée. Tel un battement de cœur.
Car c'est bien de ce cœur dont il est question ici. "Speed" narre les histoires et les pensées de ce muscle que Zazie croyait à bout, fatigué, lessivé. Il n'en est rien. Force et courage sont les qualités (é)criées ici pour que la vie continue. Perdure. En ressort un immense élan d'espoir. Le dernier tiers de la chanson illustre bien ce regain nouveau, illustré par l'arrivée d'un thème électro/rock bondissant, qui nous pousse à aller de l'avant, à regarder droit devant, à espérer, à danser, sauter, vibrer, vivre, essenciellement.
L'artiste complète retrouve ainsi dans ce single et dans ce nouvel album des couleurs et un succès qui font plaisir à voir. Tel s'intitule son titre, on souhaite de tout coeur à Zazie un nouvel élan de speed pour celle qui était et restera notre auteure et interprète française préférée.
Un vent nouveau souffle sur le R'n'b (littéralement "rythm and blues", rappelons-le). Au carrefour de la Jamaïque et du Royaume-Uni, découvrez Knox Brown...
Son enfance passée à Kingston en Jamaïque et l'adolescence déambulant dans les rues de Londres ou parcourant le Midland. De ces horizons, Knox Brown en a gardé une palette de sonorités multicolores.
Dans "Flex", son nouveau single, le son streetwear des rues londoniennes est teinté d'écume caribéenne. En ressort un son unique, un rythm'and'blues swag et soul, un morceau restant de soleil estival comme un trésor bien caché. Et bienvenu.
Knox Brown commente lui-même :
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"Flex" consiste à être insouciant et pouvoir se montrer pour une fois sans aucune conséquence ou jugement. Basé sur les idéaux de la société et la manière dont les réseaux sociaux ont affecté notre mode de vie. Après avoir travaillé dur pendant des années et être enfin en mesure de vivre cette vie «flexible» que vous avez vu à la télé et chez des gens tout en grandissant en Jamaïque et en Angleterre.
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Avant "Flex", l'artiste avait déjà proposé quelques autres de ses compositions melting-pop : les puissants et jouissifs "Always", "Reignite" ou "No Slaves" en duo avec Anderson Paak. Trois titres dans lesquels on retrouve ces mélanges de rap, de soul et de raggae colorés de textes engagés.
Quand on pense qu'il avait dans un premier temps uniquement mis en oeuvre son talent pour produire d'autres artistes, peu connus pour la plupart : Jay-Z, Aloe Blacc ou Beyoncé.
Un tressaillement de guitare... Des coups de batterie flamboyants... Que le combat commence, un combat intérieur... Notre classic du jour : "21 Guns" des Green Day.
Sur fond de champ de bataille, frappé par les coups de baguette du batteur Tré Cool (ça ne s'invente pas...), happé par les riffs du guitariste Mike Dirnt et pansé par voix tantôt envolée tantôt guérisseuse de Billie Joe Armstrong, la guerre fait rage et le combat est sanglant.
Ce combat, c'est celui d'un couple. Un couple qui s'enlise, un couple s'éloigne, un couple qui s'écharpe, un couple qui se vise. Un couple qui se meurt.
Les paroles sont emplies de questions...
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Do you know what's worth fighting for, When it's not worth dying for ? Does it take your breath away And you feel yourself suffocating ? Does the pain weigh out the pride ? And you look for a place to hide ? Did someone break your heart inside?
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.... avec pour seule issue envisageable :
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You're in ruins.
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Heureusement, la fin est plus heureuse...
Extraite de l'album "21st Century Breakdown" , "21 Guns" est dans la continuité des autres singles "Know Your Enemy", "Last Of The American Girls" ou encore "21st Century Breakdown". Son clip met en scène les deux personnages Christian et Gloria, présents sur chacune des vidéos de l'opus. Après avoir cambriolés une banque, les protagonistes sont seuls, enfermés dans une pièce. Assaillis par la police, par des balles, par la solitude et la lassitude, par l'éloignement aussi, leurs regards, leurs paroles comme leurs pas finiront par se rejoindre à nouveau, en ressortant plus forts et plus proches, plus libres aussi. Une histoire dont la métaphore est évidente...
Paru en 2009, c'est l'un des classics rock que l'on prend toujours plaisir à réentendre. Bien que le trio, aujourd'hui âgés de 46 ans, soit devenu plus discret ces derniers temps (le dernier album en date "Revolution Radio" datant de 2016), il n'en reste pas moins absent : un groupe Longshot en lancement par Billie Joe Armstrong, un film en préparation pour la chaîne américaine HBO, basé sur le bijou "American Idiot" et une vie de famille bien remplie.
Les Green Day demeurent un incontournable de la scène rock/punk, comme en prouve leur introduction au Rock'n'Roll Hall Of Fame.
Envie de tailler la route entre amis par une belle soirée d'été ?
Besoin de sentir le vent dans vos cheveux et le soleil couchant dans la
nuque ?
Ne partez pas sans le sublime "Summer Light" des bordelais de Tample.
Et même si l'aventure n'est pas dans vos envies, laissez-vous capturer
par la bulle aérienne et chimérique de ce titre aussi réjouissant que
rafraîchissant.
En ce Dimanche soir, c'est un classique des années 80 que nous vous invitons à redécouvrir. "Enola Gay" du groupeOrchestral Manoeuvres in the Dark est devenu un titre mythique, faisant les beaux jours des clubs et discothèques pendant toute la décennie des 80's.
Sorti en 1980, le titre est alors novateur avec ses sonorités
synthétiques et devient rapidement numéro 1 des charts dans de nombreux
pays. Reposant sur une boucle musicale et sur un gimmick au piano,
Enola Gay est l'illustration de la chanson qui marque immédiatement.
Mais derrière la réussite musicale se cache un tout autre aspect.
C'est en effet une face plutôt sombre de l'histoire mondiale que révèle cette chanson. Enola Gay est en fait le nom du bombardier qui a largué la première bombe atomique sur Hiroshima le 6 Août 1945. Avec les conséquences que l'on connait : destruction de la ville et mort de milliers de personnes. C'est le pilote de l'avion qui avait choisi de donner au bombardier le nom de sa propre mère ...
La chanson d'OMD répète "Est-ce que Mme Enola Gay est désormais fière de son fils ?"
Qui aurait cru qu'un titre au sujet si grave deviendrait un symbole et standard de la new wave ?
En ce dimanche, c'est plus qu'un classique que nous vous proposons, c'est un véritable appel au secours. Celui crié par Michael Jackson en 1995. Celui de la Terre à l'agonie.
Jamais chanson n'aura autant été d'actualité : incendies,
déforestation, pollution, disparitions d'êtres vivants ... les mots de
Michael Jackson résonnent toujours aussi forts en 2018.
Ecoutez le cri de la Terre, protégez-là, protégez-vous.
The 1975 continuent à teaser leur nouvel opus "A Brief Inquiry Into Online Relationships" prévu pour la rentrée. Après avoir dévoilé le décoiffant "Give Yourself A Try", ils proposent
aujourd'hui "Love It If We Made It" !
Sur un flow rock/électro léger, Matthew Healy et son band parlent de drogue, de sexe, de Jésus, de Trump, d'amour aussi.
Un titre controversé et renversant à découvrir dès maintenant :
Comme chaque dimanche, La Chronique Musicale vous propose de (re)découvrir un titre oublié mais indémodable. Et quel triste exemple que celui de "Six Days War", le très engagé single du groupe Colonel Bagshot.
Avec pour toile de fond "La Guerre de Six-Jours" de 1967 - aujourd'hui
oubliée mais pourtant tellement résonnante - au cours duquel Israël fut
mené au conflit avec les pays arabes voisins. 4 ans plus tard, le band
originaire de Liverpool y puisera l'un des plus puissants hymnes
anti-guerre : dans un laps de temps si court, des vies si vite défaites,
une situation poussée à son horreur et à son dégoût, comme le ponctue
la sentence finale de chaque couplet “Tomorrow never comes until it’s
too late” (comprenez "Demain ne viendra pas, il est déjà trop tard).
Et aujourd'hui, 47 ans après sa sortie, ce single n'a rien perdu de sa
fougue et sa pugnacité (et de sa véracité, malheureusement). Alors, dans
cette période sombre où l'on tente de se tourner vers le passé pour y
trouver des solutions pour demain, le DJ turc Mahmut Orhan
s'en est servi pour composer un rework de "Six Days" aux couleurs
orientales. Si le message du titre original perd sensiblement de sa
force, ce morceau n'en reste pas moins inspirant.
Quant aux Colonel Bagshot, ils ont signé en 1971 leur seul et unique
album "Oh! What A Lovely War”. Un énième oubli tellement regrettable.
L'été est là, le soleil est au rendez-vous, les vacances approchent à
grands pas.
Et le son parfaitement adapté à cette période est sorti :
l'excellentissime collaboration entre les prodiges du rap Bigflo et Oli et le prodige de l'électro Petit Biscuit sur "Demain" !
En ressort un titre lumineux, d'une fraîcheur irrésistible et d'une
tendresse sans nom. Les deux frères y rappent un texte juste et
inspirant pendant que Petit Biscuit nous épate encore avec ses productions
feel good, chill et utra dépaysantes. Beaucoup de légèreté s'en dégage,
ce qui permet de marquer au fer rouge les playlists estivales.
N'hésitez surtout pas à apporter ce morceau dans vos valises.
Le trio est en couverture de notre page et se croisera sur les plus
grands festivals de France ce été. Ils sont parmi les artistes les plus
programmés.
Aujourd'hui, La Chronique Musicale vous envoie à Tahiti, l'île d'origine du groupe Vaiteani, notre jolie découverte du jour !
Vaiteani, c'est le nom de celle qui partage le duo avec Luc. Elle,
professeur d'anglais et passionnée de musique, et lui, musicien, ont su
accorder leurs voix autour du yukulele ou du balafon, c'est selon.
Dans cette reprise de "Belle-Île-En-Mer", c'est le premier instrument qui a les honneurs. Gardant le parfum exotique de Laurent Voulzy,
les Vaiteani y ajoutent une fraîcheur vivifiante et un bilinguisme qui
fait aussitôt voyager nos ouïes ! A coup sûr, ce titre saura parfaire
vos belles journées d'été.
Single extrait de l'album "Vaiteani" déjà disponible.
Originaires d'Aix-en-Provence, Jerry & Benjamin, compositeurs, producteurs, arrangeurs et DJs, ont été révélés sur YouTube
grâce à leur remix de 35 jingles de publicités, buzz qui a lancé leur
carrière !
Aujourd'hui, ils débarquent avec cette bombe à retardement en
collaboration avec Wolfgang, qui explosera les dancefloors de l'été.
A 20 ans, Shawn Mendes
en est déjà à 3 albums en 4 ans de carrière. Jouissant d'un talent
absolument indéniable, le jeune canadien se démarque de la "teen-music"
en proposant les ballades pop-rock ou folk déchirantes et bien plus
matures que ses compères.
Sur ce déjà 3ème album éponyme, l'artiste
mûrit encore sur le sublime titre "In My Blood", sur lequel il excelle
et prouve son incroyable capacité vocale. La voix est
plus grave qu'à ses débuts, plus maîtrisée aussi et cela donne un rendu
très très contemporain, bien aidé par la musicalité étonnante de
l'ensemble. La ballade rock s'envole sur les refrains qui sont à la
limite du frissonnant et l'instrumentalisation est épique.
Une chose est sûre, Shawn Mendes n'a pas fini de faire parler de lui.
Sur ce nouvel album figure également le somptueux titre "Youth",
enregistré avec Khalid, autre figure montante de la scène nord-américaine. On retrouve également sur l'opus Julia Michaels, auteure d'un grand nombre de titres la pop culture.
L'artiste est à l'affiche du dernier Carpool Karaoke avec James Corden,
dans lequel on aperçoit tout son talent, sa sympathie, le tout avec un
sourire radieux. Il y reprend ses titres avec une justesse incroyable et
apprend notamment à James Corden à faire du hockey sur glace.
En réalité, c'est 3 ans plus tôt que le jeune américain
de Phoenix a vu sa carrière débuter avec un premier album "Young &
Foolish" déjà prometteur.
À aujourd'hui 22 ans, Alex Aiono peut se ravir
de voir enfin le haut de la vague, notamment depuis sa collaboration avec le DJ FEDER sur le raz-de-marée "Lordly".
Laissez-vous dorer par ces premières vibrations estivales !
Impossible de penser que la guerre puisse être rendue belle et c'est pourtant la prouesse de Thylacine et du réalisateur Cyprien Clément-Delmas. Difficile de savoir si ce sont les images qui illustrent la musique ou
l'inverse mais les deux se trouvent intimement liées dans cette étrange
ballet qu'est "WARDANCE".
Les chars d’assaut s'entremêlent et dansent à l'image du couple formé d'un militaire blessé et de son accompagnante. Les images sont fortes, la musique les sublime.
A la violence des images répond celle de la musique : la dureté et la douleur sont incarnées par un rythme frappé et saccadé. Les rapports aux corps sont magnifiquement illustrés et le duo sait
également révéler les émotions en allégeant subtilement la rythmique
effrénée.
Un morceau tout électro, puissant qui malgré son message est également dansant.
Une totale réussite à l'image de"Territory"de The Blaze, c'est peu dire, mais le duo n'est pas à son coup d'essai et prouve à nouveau sa grande complémentarité.
Petite pépite pour bien démarrer la semaine : le rayonnant Phum Viphuritavec "Lover Boy" !
Il y a des musiques qui vous donnent tout de suite le sourire : "Lover
Boy" est de celles-ci. Avec sa guitare légère et son panama, le jeune
thaïlandais irradie de légèreté et de douceur de vivre.
Le printemps est
là, l'amour naissant, le soleil en prime.
De quoi apaiser vos facéties du week-end, un retour dans l'ère du grââl des balades pop/rock (Hoobastank ∞, Servant, Coldplay, Snow Patrol...) avec un son que vous avez sûrement apprécié en 2004 : "Somewhere Only We Know" des britanniques Keane.
Ce titre nous transporte dans un univers bercé par un rythme plat, un piano angélique et la voix pure et calme du chanteur Tom Chaplin. Si la localisation de cet Eden reste encore aujourd'hui un mystère (eux seuls savent où
il est...), certaines voix murmurent qu'il pourrait s'agir de la petite
ville anglaise de Battle, lieu où ont grandi les membres du quatuor.
Ce single est extrait de leur premier opus "Hopes And Fears", un bijou de l'époque.
Si celui-ci reste le plus grand succès du groupe à ce jour, d'autres
comme "Everybody's changing" (2003), "Is it any wonder ?" (2006) ou
"Silenced By The Night" (2012) n'ont pas démérité. Le groupe reste
cependant porté disparu depuis 2013, porté par leur vie de famille.
D'après de récentes interviews, un retour est à exclure pour l'heure.
Prenez un bol d'air au doux son desBear's Den avec leur magnifique titre "Agape".
Sorti en 2015 dans leur premier opus "Islands", cette balade apparait
comme un périple spirituel. A la foi dans les mots plein d'amour et de
compassion, dans la rythmique folk/pop à la Mumford and Sons, dans les paysages désertiques du Grand Nord ou le nom "Agape" qui renvoie au sens biblique à la communion des Hommes.
On les avait laissés sur la plage de 2017 avec leur tube "Overnight" en duo avec les Daft Punk : les australiens Parcels remettent une couche de crème solaire sur "Tieduprightnow" !
De leur Byron Bay natal, ils ont laissé dans leurs bagages un disco
moderne et pêchu parfait pour se dorer la pilule cet été. Ce melting-pop
mêle les instruments (claviers, guitares, basse, percussions) comme les
influences (pop, rock, alternatif ou french touch). Pas étonnant donc que Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo les aient repéré l'an dernier, tout droit sortis de l'écurie Kitsuné, toujours valeur d'exception.
Ne vous reste qu'à chausser vos lunettes de soleil et vos maillots !
Après le succès de son premier single "Elisabeth Taylor", Clare Maguire nous embarque dans un road trip dans la verte Irlande du Nord dans le clip de son dernier titre "All Or Nothing Love".
Au travers de cette balade, les deux adolescents comme la chanteuse y
découvrent leurs élans sentimentaux :
"It's a poison but it's a cure"
Des élans vocaux aussi, à la Adele ou Coldplay, deux artistes compatriotes, poussant à la gravité émotionnelle et mélancolique.
Vous ne ressortirez pas indemnes de "All Or Nothing Love", notre coup
de cœur du moment ! Une bien douce façon de commencer votre week-end.
LSD, voila un groupe qui ne vous dit sans doute rien. Et pourtant
vous connaissez ses membres.
LSD, c'est l'acronyme du super-groupe
composé de Labrinth, Sia et Diplo,
ou comment le Royaume-Uni, l'Australie et les Etats-Unis se
rencontrent.
Cette nouvelle alliance a été amorcée la semaine dernière
avec le morceau "Genius". Mais les compères en remettent une couche avec
"Audio", un titre ravageur.
Cette alliance fonctionne du tonnerre, les univers
des artistes s'harmonisant à merveille. On y retrouve les
super-productions électroniques de Diplo, les envolées vocales de Sia et
le groove de Labrinth. Le tout donne un morceau punchy, très contrasté,
résolument revigorant et particulièrement bien travaillé. Le clip,
quant à lui, laisse échapper un univers enfantin, coloré et rappelant
les dessins animés. Comme d'habitude, on y voit pas Sia, qui est
représentée sous forme de ballon.
Fort à parier que ce groupe risque de faire grand bruit. Sia et Diplo (leader de Major Lazer,
rappelons-le) sont décidément très productifs puisqu'ils sortent chacun
plusieurs titres par mois, aussi bien en solo qu'en featuring ou en
groupe. Labrinth, lui est un peu plus en retrait, ce qui est très
injuste tant son talent est indéniable.
Diplo a sorti ces
dernières semaines un nouvel album avec une flopée de featuring. Il a
également sorti un nouveau titre avec Major Lazer, le bondissant "Tip
Pon It" (Feat. Sean Paul). Nous retrouvons également Sia sur "Flames", le carton planétaire de David Guetta.
A l'instar de "Feels" l'an dernier, Calvin Harris
est prêt pour la course au tube de l'été 2018. Et quoi de mieux que de
s'entourer de l'une des popstars les plus en vue de la planète, à savoir
Dua Lipa.
Les vibes électros de l'un et la voix affirmée et suave de l'autre
donne la bombe "One Kiss".
Le titre aux accents rétro est dans la lignée
de "Feels", quoi qu'un peu plus tropical et catchy, donc plus efficace.
Pour l'illustrer, là aussi, la carte du rétro, voir du kitsch est utilisé. Regrettons tout de même que le clip est tourné en plateau et qu'il aurait pu l'être en extérieur.
Dua Lipa cartonne avec son 1er album, lequel est actuellement exploité par le titre "IDGAF".
A l’arrivée de l’été, tout le monde a envie de mélodies plus légères, plus ensoleillées, plus suaves aussi. Ingrédients réunis dans la latin music popularisée l’an dernier avec le succès sans précédent d’un titre, un hit : “Despacito”.
Oui. Mais voilà, il n’y a pas que“Despacito”... Despacito... Non, non et re NON !
Aujourd’hui dans La Chronique Musicale, focus sur les artistes qui marchent sur la scène hispanophone et raggaeton !
Le patron : J Balvin
Seulement 2 albums au compteur, pourtant J Balvin s’est imposé comme le patron incontesté de ces dernières années. C’est en 2015 que le colombien se fait connaitre avec le hit “Ginza” : un raggaeton efficace mêlant influences urbaines et pop. Depuis, une flopée de tubes et de collaborations avec de grands noms de la pop internationale (Major Lazer, Beyoncé, Pitbull, Willy William). Ses derniers singles “Ahora”, “Ambiente”, “No Es Justo”ou “Familiar” feat. Liam Payne seront sur toutes les pistes cet été.
Le séducteur : Maluma
Sa pop/raggaeton séduit autant que son personnage : Malumaest le latin lover de ces dernières années. Le colombien cartonne avec ses sons rythmés ou collé serré. Parmi ses hits : le sensuel “Corazon”, “El Préstamo”invitant au corps à corps, le voluptueux “Felices Los 4”, les rythmés “Chantaje” ou “Clandestino”avec Shakira ou le dernier “Marinero”. Outre cette collaboration, d’autres sont à noter : Fifty Harmony, French Montana, Ricky Martin, Flo Rida ou Jason Derulo avec qui il signe l’un des hymnes du mondial 2018 “Colors”. Oserez-vous succomber ?
Le tropical : Ozuna
En provenance de Puerto Rico, destination les tropiques en compagnie d’Ozuna. Son premier album “Odisea” (2017) est une invitation à l’évasion et au romantisme(“Se Preparo”, “Siguelo Bailando”, “Dile Que Tu Me Quieres”)tout comme chacune de ses collaborations (“Que Va”, “Criminal”, “Escapate Conmigo”). Cet été, vous risquerez d’emporter son dernier single “Unica” et le romantique “Vaina Loca”dans vos bagages. Embarquement immédiat.
Le duo gagnant : Wisin & Yandel
En duo jusqu’en 2013, Wisin et Yandeln’ont jamais cessé de collaborer ensemble ou avec d’autres artistes. Apportant des influences urbaines porto-ricaines, chacun de leurs titres invite à la danse. Côté Wisin, “Vacaciones”, “Escapate Conmigo” ou “No Te Vas”. Côté Yandel, les cartons “Bailame” et “Hey DJ”. Forts de leur amitié, les deux ont décidé de reformer leur duo gagnant en sortant “Wisin & Yandel & Amigos” le 13 avril dernier, dont est extrait leur nouveau titre “Quisiera Alejarme”. Parfait pour cet été !
Le bon copain : Alvaro Soler
Natif de Barcelone, Alvaro Soler apporte une brise de fraicheur et de joie comme le fait un bon copain. Acclamé en Espagne et en France en 2015 après le succès de “Eterno Agusto” son premier album (“El Mismo Sol”, “Sofia”), il est de retour cet été avec le rayonnant “La Cintura” ! Parfait pour passer un été ensoleillé !
Le hit-maker : Daddy Yankee
Qui a oublié son tube “Gasolina” de 2006 ? Depuis, le Porto-ricain (décidément!) Daddy Yankeeenchaîne les hits à la vitesse de la lumière qu’il dégage de son raggaeton solaire : “Ven Conmigo”, un featuring sur “Havana” de Camila Cabello ou “Dura” qui brûlera toutes les lèvres cet été. Et puis n’oublions pas “Despacito”, c’est lui aussi. Oops, on avait dit qu’on n’en parlait plus...... :)
L’homme sur qui compter : Nicky Jam
S’il y en a un sur qui les artistes peuvent compter depuis 2001, c’est lui. Nicky Jam n’est jamais avare de featurings, encore plus quand ils rencontrent le succès : Enrique Iglesias lui doit le flamboyant “El Perdon”, J Balvin le rythmé “X”, Shakira avec “Perro Fiel”ou Will Smith (himself!) sur l’un des hymnes de la coupe du monde 2018 “Live It Up” ! Toutefois il réussit aussi en solo : “Hasta El Amanecer”, “Bebe”, “El Amante” ou “Si Tu la Ves”.
La relève : Sebastian Yatra
A 23 ans, Sebastian Yatra est la relève de la scène latin. Avec sa gueule d’ange et ses rythmes suaves, le jeune chanteur tente de faire sa place au soleil... et y réussit : deux nominations aux Latin Awards en 2017 et son fauteuil dans l’édition colombienne (son pays natal) de The Voice Kids. Cette popularité naissante, il la doit au hit “Traicionera” qui l’a propulsé au rang de star latine il y a deux ans. Depuis, “Alguien Robo”, “Por Perro”, “SUTRA” ou “Suena Ek Dembow” n’ont fait que le confirmer.
Délivrée des Fifty Harmony, Camila Cabelloa débarqué en trombes avec son chef d’œuvre “Havana”. Seule vraie représentante de la gente féminine dans la scène latine : Bad Bunny, Becky G, Natti Natasha ou Anitta sont quelques valeurs montantes mais encore au succès discret. Alors quelle belle façon pour l’artiste américano-cubaine de rendre hommage à son île natale et à la féminité dans un milieu encore trop masculin !
... Et les historiques dans tout ça ? ...
Que vous vous rassuriez : les Enrique Iglesias, Shakira, Carlos Vives et autres Jennifer Lopez et Ricky Martinsont toujours là !
Comme à chaque été, Enrique Iglesias dégaine son tube, et 2018 ne dérogera pas à la règle avec “El Baño” et “Move To Miami”. Même son de cloche du côté de Jennifer Lopezqui a eu un début d’année bien rempli : 4 singles en 6 mois (“Amor, Amor, Amor”, “Se Acabo El Amor”, “Us”, “El Anillo”), ça annonce un été caliente ! Carlos Vives triomphe depuis 2017 avec son album “VIVES”. Enfin, si Shakira est plus discrète ces derniers mois suite à des problèmes de cordes vocales mettant en hiatus son “El Dorado Tour”, Ricky Martin, quand à lui, revient en forme avec le single “Fiebre”.
... Bon, on vous l’a épargné, mais c’est lui qui risque de cartonner encore cet été..... Oui, on veut bien sûr parler de...
... Luis Fonsi.
Car oui, il a déjà réitéré l’exploit cet hiver avec le tube “Echame La Culpa”en duo avec Demi Levato, classé n°1 dans les pays d’Amérique latine et l’Espagne et dans le top 10 de nombreux pays mondiaux (Allemagne, France, Espagne, Italie, Etats-Unis, Suisse, Portugal,...). Et le Portoricain compte bien faire coup double cet été en proposant son dernier single “Calypso”, sans nul doute votre futur titre détesté. Imaginez plutôt : déjà presque 100 millions de vues en seulement 2 semaines d’exploitation...
Mais La Chronique Musicale tient à vous rassurer : nous serons encore là l’an prochain pour vous faire découvrir d’autres artistes de la scène latin.
Car c’est bien là un nouveau vivier de hitspour la musique internationale. Voyez plutôt.
De plus en plus de clips latins dépassent le milliard de vues: “ Vente Pa'Ca”de Ricky Martin, “Ay Vamos” ou “Mi Gente” de J Balvin, “Chantaje” de Shakira & Maluma,sans compter “Despacito” aux 6 milliards de vues, désormais n°1 dans les classements Youtube.
De plus, désormais, ces vidéos effectuent des démarrages orbitants : citons les derniers hits “Mayores” de Becky G, “Criminal” de Natti Natasha “Felices Los 4” ou “Echame La Culpa”, qui ont tous dépassé le milliard de vues, “Dura” de Daddy Yankee avec 750 millions de vues en 4 mois, ou mieux encore, “X” de Nicky Jam avec 700 millions de vues en seulement 2 mois !
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