Stoppez tout : j'ai trouvé pour vous LA dernière claque de l'année. Elle est signée Merk & Kremont et s'intitule "Sad Story".
Ce titre mélange tout ce qu'il y a de bon pour swinguer : un rift électro enivrant dégainé sur un refrain entêtant, ajoutées à cela quelques notes de bon vieux funk et de guitare électrisante. Le résultat est explosif !
Cette dynamite est la dernière trouvaille du prestigieux label Spinnin' Records, toujours garant de bon son électro. Il réussit à enfin mettre en lumière Merk &Kremont (photo ci-contre) alias Federico Mercuri ("Merk") & Giordano Cremona ("Kremont"). Ce duo de DJs italien originaire de Milan classé dans le top 150 des meilleurs DJs du monde par DJMag depuis 2014.
Maintenant, la question est : combien de temps vous retiendrez-vous de danser sur ce futur tube ?
Sorti en août dernier, le single "Friends" de Justin Bieber vient de prendre un essor suite à son utilisation dans la dernière campagne de pub pour la compagnie T-Mobile. (Enfin) accompagnée d'un vidéoclip, le titre sera sur toutes les b(o)uches cet hiver !
Avec son beat electro ultra efficace et son aspérité pop entêtante parfaite pour surfer sur les ondes comme dans nos esprits, "Friends" a tout du hit de l'hiver ! Le chanteur canadien y retrouve de sa fraîcheur, de sa pugnacité, de sa popularité, comme il en fut lors de la sortie de son dernier opus "Purpose", datant de 2 ans déjà ! ("Sorry", "Love Yourself", "Company" ou "What Do You Mean" sont encore sur toutes les lèvres)
Il peut remercier ses collaborateurs de talent. A commencer par Bloodpop, son producteur et co-parolier américain, qui a notamment produit et co-écrit le dernier album de Lady Gaga "Joanne" ou plusieurs des derniers succès de Madonna, John Legend, Britney Spears, Ellie Goulding ou Beyoncé. C'est aussi avec ce musicien que Justin avait co-écrit ses hits de l'ère "Purpose".
Parmi les autres collaborateurs, citons aussi Justin Tranter, autre musicien connu de la galaxie pop, ou Julia Michaels ("Issues"), qui a partagé la plume de ce titre et qui en a d'ailleurs sorti une version remixée.
Bref, ne vous reste qu'à éteindre vos guirlandes de Noël et allumer votre boule (de neige) à facette pour vous déhancher sur ce hit de l'hiver ! (Et si vous n'êtes toujours pas convaincu, on vous laisse regarder le clip à nouveau, le sourire et le regard pétillant de Justin s'occuperont du reste.....).
A quelques jours de leur passage en France à l'occasion de leur tournée européenne, petit coup de projecteur aujourd'hui sur les London Grammar.
"Wasting My Young Years" (2013)
Rewind au printemps 2013 où une voix cristalline envahit les ondes, posée délicatement sur un piano et quelques notes électroniques discrètes. Les London Grammar débarquent avec ce hit "Wasting My Young Years" qui les propulsera au sommet des charts.
C'est tout cet univers sombre, presque lugubre, cotonneux, plein de rêveries et de mystères qui habite ce trio formé un an plus tôt à ... Londres ! Composé d'Hannah Reid au chant et au piano, Dominic « Dot » Major aux clavier et percussions et Dan Rothman à la guitare, il s'impose très vite malgré leur jeune âge (ils sont nés entre 1989 et 1991) sur la scène pop internationale, bien que leurs influences soient plus éclectiques (rock, trip/hop, électro).
Si ce premier single sera révélateur, il faudra attendre l'automne suivant pour que les projecteurs fassent pleine lumière sur eux. Leur premier album "Metal & Dust"(comprenez "métal et poussière") sera un succès si grandissant qu'il est alors plus concevable de les comparer à de l'or. En causes deux titres parmi un album si réussi :"Hey Now" qui ornera la publicité pour une marque de parfum pendant plusieurs années, et surtout leur talentueuse reprise du déjà culte "Nightcall" de Kavinsky. La magie opère.
La magie opère tant que ce premier opus se vendra à 400 000 exemplaires au Royaume Uni et 150 000 en France (se classant ainsi respectivement 2ème et 10ème des classements britanniques et français et certifiés disques de platinedans les 2 pays). La critique encense. Un autre single viendra clôturer cet envoûtement fort : "Strong" (mon préféré).
Si la musicalité du groupe reste minimaliste (une voix, quelques notes de clavier ou de guitare ici et là), l'ensemble tutoie le charnel. Le seul point noir serait l'ensemble demeurant dans l'obscur voire la mélancolie.
Suite à ce succès, il faudra attendre cette année 2017 pour assister à leur retour. "Truth Is A Beautiful Thing" est l'intitulé de leur second album, au succès tout aussi important (classé respectivement 1er et 2ème des charts britanniques et français) bien que les singles soient plus confidentiels sur les ondes.
Plusieurs joyaux brillent de cette nouvelle parure : "Big Picture" (clip ci-dessous), "Rooting For You", "Oh Woman Oh Man" ou "Non Believer".
Leur musique reste aussi lugubre et étincelante à la fois. L'assise électronique est confirmée tout en gardant une musicalité simple. L'enchantement continue...
Le quatuor irlandais The Corrs est de retour, deux décennies après "Forgiven, Not Forgotten" leur premier opus. Enfants des 90's, vous n'avez pas pu passer à côté de leur cocktail détonant de pop et de mélodies celtiques : "Breathless", "Runaway", "Radio" ou encore "Only When I Sleep"...
60 millions d'albums vendus plus tard et un hiatus de 10 ans parsemé de chemins solos et de la disparition de leur père, les frères et soeurs Corr en appellent à lui dans un album différent de leurs précédents : "Jupiter Calling".
"SOS" (2017)
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"Blame it on love, blame it on sorrow. Blame it on a star that fell too soon or jupiter calling, can you hear them cry?"
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Afficionado des albums conceptuels, je suis aussitôt tombé sous le charme de ce nouvel opus aux accents frais de la douceur celtique. Il y respire un doux parfum de mélancolie.
Le violon de Sharon, le tin whistle d'Andrea, les percussions de Caroline et la guitare de Jim s'accordent en toutes harmonies dès le premier extrait "Son of Solomon". A mille lieux de l'électro-statique "White Light" paru deux ans plus tôt (on avait même oublié ce retour éclair), celui-ci est authentique. Il se rapproche d'ailleurs de leur hommage à leur verte Erin, "Home" (2005), les textes inédits en valeur ajoutée.
"Son of Solomon" (2017)
Les textes, parlons-en d'ailleurs. La patte Corrs est toujours la même, savoureux mélanges sentimentaux sublimés par la voix veloutée de la chanteuse. Si la plupart des 13 titres de cet opus traient encore et toujours d'amour ("Bulletproof Love", "A Love Divine"), il est salutaire de souligner la présence de plusieurs textes engagés, dont "SOS" single phare, un appel aux réfugiés syriens. Mais l'absence paternelle hante cet opus, lumineux de noirceur et de tristesse (citons l'angélique "Road To Eden").
"Road To Eden" (2017)
Alors le seul regret sera justement cet amas de mélancolie qui nous fait presque oublier que The Corrs peuvent aussi nous enjouer de titres festifs. Mais il n'en sera rien. Il nous faudra réécouter "Summer sunshine", "Angel", "Old Town", "Stay" ou leur cultissimme "Breathless".
"Jupiter Calling" est un vrai retour vital et vivifiant aux racines celtiques des Corrs. La magie est intacte, le son est authentique. Bienvenue à la maison. 3,5/5
Fermez les yeux, ouvrez grand vos ouïes. Laissez-vous baigner par la magie et la beauté des notes pianotées par The Piano Guys.
Cover de "Perfect" d'Ed Sheeran (2017)
Jon Schmidt, Steven Sharp Nelson, Al van der Beek, Tel Stewart et Paul Anderson sont 5 musiciens venant tout droit d'Utah aux USA. Ils se sont fait connaître grâce à Youtube en 2011 en reprenant des titres pop, des bandes originales de films ou des morceaux classiques de façon moderne, s'avoisinant à des artistes transcendant les codes tels Lindsey Stirling. Le désormais quatuor (Tel Stewart ayant quitté la formation) ira jusqu'à paraître un premier album intitulé "Youtube Hits vol. 1" en décembre de la même année. Cinq albums plus tard, leurs clips ont été visionnés des millions de fois de part leur qualité visuelle et esthétique.
Interprétation du "Star Wars Theme" en forme de parodie (2012)
"Michael meets Mozart" (2011)
Cover de "A Sky Full Of Stars" de Coldplay (2015)
Cette dernière vidéo est un parfait exemple de leur maniement moderne de l'instrument. Que ce soit le piano ou le violoncelle, ils n'hésitent pas à les détourner pour en faire des outils de percussion, à démonter le clapet d'un piano pour frotter ou pincer directement les cordes à la main ou à l'archer, ou encore à partager un instrument à cinq mains en parfaite symbiose.
Devant tant d'ingéniosité, leur son est une invitation à la sérénité. Dès les premières notes découle un instant d'éternité.
L'hiver s'installe. Avec lui, ses tracas : le froid, le verglas, les nez qui coulent, les jours racourcissant. On sait, c'est terrible. Affreux même.
Mais à vous, fidèles lecteurs, je vous ai trouvé un remède efficace pour lutter contre cette morosité ambiante. La vitamine pop de cet hiver : "One Chance To Dance" prescrite par Naughty Boy & Joe Jonas.
Dès les premières notes, on a envie de frétiller telle une dernière feuille sur son branchage. Le branchage en moins, un rythme ultra efficace en plus. Oui, c'est plus cool. Bon ok, pour poser vos guirlandes lumineuses de Noël c'est moins pratique, ok. Mais là, on s'égare.
Une dose de soft électro, une cuillérée groovy saupoudrée d'accords indiens. L'effet est immédiat. Joe Jonas apporte de sa fraicheur et de sa chaleur en même temps. La température est prise : la fièvre du dancefloor est à son maximum !!
Le dj / producteur britannique nous avait déjà guéri des hivers passés de ses mélodies imparables. Si si. Petites piqures de rappel :
"Runnin" feat. Beyoncé & Benjamin Arrow (2015)
"La La La" feat. Sam Smith (2013)
"Wonder" feat. Emeli Sandé (2012)
"One Chance To Dance" est à prendre chaque jour, les effets de cette vitamine sont des plus efficaces. A coup sûr ce sera le hit (médical) de cet hiver. Le vent froid se relève. Vite, remettons la musique en marche.
Le titre produit par le duo Stromae / Skread est sorti aujourd'hui et c'est une petite leçon de vie ponctuée de cynisme et d'amertume. Dans son propos, rien de gratuit. La profondeur se cache à nouveau derrière l'apparente simplicité.
La chanson démarre par les mots "Dors, Dors" à l'instar d'une berceuse pour enfant. La voix d'Orelsan est empreinte de douceur.
Puis c'est la rupture. Trois portraits piquants se succèdent : le SDF, la femme battue et le militaire. Aurélien rassure comme il peut l'enfant qui l'accompagne : "Petit, Tout va bien", et lui livre une version biaisée de la réalité.
"Si le monsieur dort dehors, c'est qui l'aime le bruit des voitures ... si un jour il a disparu c'est qu'il est devenu millionnaire. Si la voisine crie très fort, c'est qu'elle a pas bien entendu ; si elle a du bleu sur le corps, c'est qu'elle a joué dans la peinture."
La chanson s'achève par "Dors, Dors" et s'apparente aux contes pour enfant qu'on narre pour s'endormir, et qui sont pourtant terrifiants. Sauf que là, le pays imaginaire ressemble à la vraie vie.
Le propos est acerbe, cinglant et contraste avec le calme et la sérénité de la musique de Skread (influences orientales affichées).
Véritable tour de force dans l'écriture et la composition musicale, le titre est également magnifiquement illustré par le clip de Greg&Lio. Toute l'ironie du sort (humain) saute soudain aux yeux.
C'est un amour, un sentiment puissant et profond qui émane du nouveau single de Kygo. "Kids In Love".
Un torrent émotionnel, électronique et instrumental à la fois, emporté par les voix rocks du groupe The Night Game et sublim-inal de la chanteuse suédoise Maja Francis. Ensemble, ils y content un amour d'enfant, si beau et pourtant défunt, car comme tout à chaque bonne chose il y a une fin...
Sorti le 3 novembre dernier, ce titre reprend les ingrédients d'une pop électro éclair et luminescente qui avait éclos ses beaux jours avec des hits comme "Firestone", "Stole the show" ou le plus récent "It ain't me" featuring Selena Gomez.
"It ain't me" feat. Selena Gomez (2017)
"Firestone" feat. Conrad Sewell (2015)
Pour "Kids In Love", le DJ norvégien a collaboré avec The Night Game, un groupe alternative rock américain débarqué l'année dernière dans la veine de formations telles Kings of Leon ou You And Me At Six. Un nom qui devrait marquer les années à venir.
Pour ce nouveau single, extrait du second album de Kygo sorti début novembre, il y fait le choix de la continuité tout en gardant une recette d'un succès si flamboyant.