Le duo londonien HONNE pulse votre semaine avec "Day 1"

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      Un bon electro funky pour pulser votre semaine : le duo londonien HONNE roucoule sur "Day 1" !



      Plutôt cool, non ?

Avicii : chronique d'une mort annoncée

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     20 avril 2018 : la nouvelle tombe comme un couperet : le DJ Avicii , de son vrai nom Tim Bergling est décédé au sultanat d’Oman à seulement 28 ans.

Suicide, maladie, accident ?


La thèse criminelle est rapidement écartée mais le doute s’installe quant à la maladie (le DJ a déjà connu de graves ennuis de santé) et au suicide (Tim avait frôlé le burn-out à plusieurs reprises).

Une mort sous un nouvel éclairage, celui de “True Stories”

 

     Fait troublant : quelques jours avant sa mort, Netflix diffusait le documentaire de Levan Tsikurishvili Avicii : True Stories, révélant les coulisses de l’ascension du DJ entre 17 et 28 ans. Pendant 4 années le réalisateur l’a suivi au plus-près, mêlant témoignages de Tim et scènes de vie très intimes.
     Le reportage date en fait de fin 2017, quelques mois après la décision d’AVICII d’arrêter la scène, qui devait servir d’introduction à son retour via son nouvel album. Sa programmation quelques jours avant sa mort, donne un écho terrifiant et glaçant à ce témoignage.
     On y découvre un jeune homme de 17 ans passionné de musique, talentueux qui va connaître une ascension vers le succès fulgurante. La scène devant une foule électrique et conquise, lui donne alors le sentiment d’exister. 



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"Quand je suis sur scène, j’ai l’impression d’être quelqu’un de spécial, de connecté aux gens, et d’être accepté”
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     D’abord grisante l’expérience se révèle au fil du temps de plus en plus difficile à vivre. Au fond de lui, Tim est un créateur, il ne vit que pour la musique et la recherche de nouveaux sons. Sa réussite va le faire rentrer dans un système qu’il ne maîtrise pas.
     Le reportage met en lumière le rythme intense qui lui est imposé : tournées sans fin, shows enchaînés de jour en jour, de pays en pays. Plus Avicii connait l’ascension et plus Tim perd pied.
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"Je n’ai pas pris le temps de réfléchir à ce qui me plaisait dans les tournées, ... déjà au bout de 4 ans je me sentais chez moi nulle part. C’est arrivé à un point où je n’ai plus aimé çà. C’était trop”
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En filigrane du documentaire : le (mauvais) rôle d’Arash Pournouri

 

     Jeune homme sensible, naïf, il est rongé par l’angoisse. Son entourage se résume à son équipe technique et à l’homme de l’ombre : son manager Arash qui le presse et l’utilise pour en retirer le maximum de bénéfices. Tim tient grâce à quelques béquilles artificielles : alcool, boissons énergisantes, ... mais s’enfonce peu à peu dans un mal être profond que la maladie (pancréatite) va lui permettre d’exprimer.
     Et c’est un des moments clés du documentaire : on assiste à la quasi mise à mort du DJ. Son manager restant sourd à sa souffrance et sa maladie, le renvoie sur scène, encore et encore. Il faudra des mois de ce rythme infernal entre douleurs physiques et blessures morales pour que Tim réussisse à trouver la force de dire non et d’arrêter la scène (Ibiza 2016).
     Les dernières images se veulent optimistes : on retrouve Tim en train de se ressourcer, préparant son retour en tant que compositeur (la scène lui est insupportable) sur l’air de Feeling Good


     Malheureusement, nous connaissons la fin ... Sa famille s’est exprimée et déplore qu’il se soit retrouvé dans une "business machine" qui ne correspondait pas à sa personnalité.
"Quand il a arrêté de tourner, il voulait trouver un équilibre dans la vie pour se sentir bien et être capable de faire ce qu'il aimait le plus - la musique. Il a vraiment lutté avec des pensées sur le sens de la vie, le bonheur. Il n’y arrivait plus. Il voulait être libéré."



Un documentaire intègre 

 

     Que vous aimiez ou non la musique d’AVICII, nous vous invitons à visionner ce superbe reportage qui lève le voile sur les coulisses du monde de l’électro non sans laisser un vrai goût amer.
     Parce la musique n’échappe pas à la règle de notre monde contemporain : elle est elle-aussi est gangrenée par l’argent et la cupidité. Face à la générosité d’une belle personne qui souhaitait simplement partager sa passion, le cynisme du business a eu raison.
     Souhaitons que cet ultime témoignage, émouvant et éprouvant, tel un testament, serve et permette à d’autres de ne pas connaître le même destin tragique.
     Tim Bergling nous a quitté ... La musique d’Avicii restera à jamais gravée.

"Kids In Love" (EP) : un coup de coeur signé Kygo !

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     Après avoir sorti le single phare fin 2017, le DJ norvégien Kygo s’immisce dans son dernier EP "Kids In Love" dans des histoires de cœur. Histoires d'amours, histoires d'enfances, histoires éternelles. Le tout est électrisant .


     Kygo, propulsé au sommet des charts après le coup de foudre de son premier essai "Cloud Nine" et son EP flamboyant "Stargazing" parus respectivement en 2015 et 2017, ("Stole The Show", "Firestone", "It Ain't Me", "Stargazing"), il réitère dans l'art et la manière de créer un son électro/pop aux accents tropicaux qui séduit à la fois la FM et les afficionados des dancefloors.

    "Kids In Love" ne déroge pas aux règles de cette lovestory.


     Le premier titre "Never Let You Go" annonce déjà la promesse : un amour puissant, puits d'énergie et de vitalité. Le son est enivrant, poussé par la voix cuivrée de John Newman. WOW !
     Plus doux, "Sunrise" est un rendez-vous galant : sous la houlette de Jason Walker, il invite à l'évasion sous un rythme solaire presque bucolique. Place enfin ensuite à une voix féminine : celle de Bonnie McKee sur le tout aussi ensoleillé "Riding Shotgun". Épaulé par son collègue suédois Olivier Nelson, c'est une cure de vitamine D qui saura accompagner vos futures escapades (à deux).


      L'écho de la voix de Ryan Tedder, chanteur des OneRepublic, raisonne dans le tonitruant "Stranger Things" tandis que celle de l'américain Wrabel épouse "With You". Toutes deux nous inondent d'énergies positives !
      Le titre phare "Kids In Love" musclé par The Night Game, joue bien son rôle : il irradie d'amour ! Des halos de lumière comme sentiments éternels poursuivis dans "Permanent", la piste suivante.
     Si "I See You" ralentit les pulsations, elles sont portées au firmament dans le bouquet final "Remind Me To Forget". Le dernier single en date de Kygo en duo avec Miguel est une promesse de ne jamais laisser aux oubliettes ces sentiments portées au nu. Si les ingrédients sont semblables, on reste éblouis par une mélodie si accrocheuse et un beat si efficace. 


     Kygo a vu juste : c'est un véritable coup de cœur pour son EP "Kids In Love" ! Des hits en puissance avec une énergie et une passion irradiantes.

Digital Farm Animals : la fièvre de "Tokyo Nights" !

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   Le parfait son pour vous motiver en ce lundi matin : "Tokyo Nights" des Digital Farm Animals !
     Ne vous fiez pas au rythme lent du début : les pulsations du titre sont énergiques et sauront vitaminer votre journée !

     Aux manettes de futur hit, Nicholas Gales, DJ et producteur britannique qui a déjà collaboré avec les plus grands noms de la pop actuelle : "Be The One" de Dua Lipa, "All Falls Down"  d'Alan Walker & Noah Cyrus, "Back To You" de Louis Tomlinson ou encore "Anywhere" de Rita Ora, c'est LUI !

    Autres noms crédités : le DJ canadien Shaun Frank et le duo de chanteuses Dragonette (sa voix a longtemps été celle des hits de Martin Solveig).

     Un par-terre 3 étoiles donc pour composer cette explosion de couleurs et de fête parfaite en cette saison ! On ne vous avait pas menti ! Vous n'avez plus qu'à monter le son et GO GO GO !



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